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Les danseurs de Walô |
Mardi 28 avril
2015, veille de la journée internationale de la danse. 18h30 à Cotonou. Les
danseurs professionnels de la Compagnie Walô se
retrouvent sur l’Esplanade de la Place des Martyrs de Cotonou pour
célébrer la danse et initier le public à la danse.
Tapis noir au
sol, jeu de lumières, haut-parleurs et autres matériels de sonorisation. Tout
autour, des attroupements de curieux, enfants, jeunes et adultes, passionnés de
danse, professionnels et amateurs, venus célébrer la danse. Depuis quatre
années, c’est sur invitation de la Compagnie Walô que tous se donnent
rendez-vous sur l’esplanade de la Place des Martyrs.
Sous la rythmique de différents genres musicaux, traditionnel, moderne,
contemporain, urbain, le public, accompagné de danseurs professionnels, prend
d’assaut le tapis pour quelques démonstrations de talents. C’est ce qui fait la
particularité de cette célébration intitulée « Dance Impro Stage ».
L’occasion est offerte gratuitement à chacun, de choisir ou de proposer une
musique et d’improviser des pas de danse. C’est aussi, selon, Rachelle AGBOSSOU, Directrice de la Compagnie Walô, « un plateau libre de démonstration de danse de tous genres pour offrir
un espace aux danseurs mais aussi créer une certaine symbiose des talents de
différents professionnels de la danse ». Il y a eu justement des
prestations solo, en duo et en groupe de nombreux d’entre eux. Le public a
longuement applaudi les jeunes danseurs du Collège Agblangandan qui ont fait
une chorégraphie sur le thème de « vidomègon ».
Il n’est pas resté insensible, non plus, aux prestations des danseurs de
l’Ensemble Artistique et Culturel de l’Université d’Abomey-Calavi, des Break
Dancers et des Prosset qui ont dansé le popping, le break, le krump et le hip
hop.
C’est essoufflés,
fraichement sortis de la piste de danse improvisée mais avec les corps encore
en mouvement, que quelques danseurs amateurs confient leur joie de pouvoir
danser et apprendre aux côtés de professionnels. « C’est vraiment bien de pouvoir esquisser des pas de danse sur les
rythmes traditionnels du Bénin. Et aussi d’apprendre rapidement quelques pas de
danse urbaine que nous voyons dans les clips à la télévision. »
C’est autour de
23h, tapis replié, projecteurs et musique éteints, que chacun reprend le chemin
de chez lui avec la promesse de se retrouver à la prochaine édition de
« Dance Impro Stage » en avril 2016.
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