Une tendance prend de plus en plus d’ampleur aux États-Unis et semble
progressivement se développer en France. Des
mères de famille, diplômées, sacrifient leur carrière pour élever leurs enfants ;
moyennant une prime de fin d’année payée par leurs maris.
Paradoxe et intelligence. Ce sont des pays développés qui n’ont plus à
recevoir de leçons en matière de développement qui réfléchissent et trouvent
des solutions pour pallier les insuffisances constatées dans les domaines de
l’éducation et de la famille.
Nos pays africains devraient, à mon humble avis, réfléchir à comment
motiver les femmes, celles qui le désirent, à se mettre entièrement au service
de leur foyer. Nous sommes tous conscients de l’importance des responsabilités
qui incombent à la femme, dans ses attributs de travailleuse, mère et épouse.
Elle en vient, indubitablement et très souvent malgré elle, à sacrifier la
famille au détriment de son travail.
Ménagère, une nouvelle profession ? Pourquoi pas après tout. Mais
qui paye la prime de la ménagère ? Le mari ? Il devra en plus
de gérer toutes les charges du ménage (puisque madame ne travaille pas), lui
verser une prime avec une périodicité bien définie. Voilà qui les chassera
définitivement de la maison !
De toutes les façons, avec les problèmes actuels liés à l’irresponsabilité
de beaucoup d’hommes, qui se font carrément entretenir par leurs épouses, une
prime pour la ménagère payée par son mari, ce ne sera et ne restera qu’un
songe. Si l’on veut véritablement corriger les défaillances souvent observées dans
l’éducation des enfants et liées au travail de la femme, la prime, mieux le
salaire de la ménagère, devrait être payé par l’Etat. C’est là mon humble avis.
Et nous en sommes très loin. Nous nous laissons tellement envahir par nos
besoins d’autonomisation, de parité, d’égalité, que nous en oublions que toutes
les femmes n’aspirent pas forcément à cela. Que leur seul épanouissement est
dans leur rôle de mère et d’éducatrice. Il y en a qui sont prêtes à sacrifier
leur bonheur, à subir toutes sortes d’humiliations, rien que pour l’équilibre
de leurs enfants.
La reconnaissance du travail de la ménagère devrait être une priorité des
états africains. Et n’oubliez pas mesdames, travailler ou rester ménagère, ce doit rester un choix, le vôtre et non celui de « papa ».
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